LES TENDANCES POSITIVES DE L’IMMOBILIER POUR L’ANNÉE 2024.
Les chiffres de l’immobilier pour 2023 restent un mauvais souvenir. En cette fin d’année 2024 les signaux en faveur d’une reprise sont plutôt positifs même si la prudence est de mise tant le marché de l’immobilier se mesure sur un temps long.
Pas de hausse de prix en vue
Sur un an, les prix ont baissé de 2,2% sur tout le territoire national selon la dernière note de conjoncture de la FNAIM datée de septembre 2024. Des prix qui se stabilisent et qui ne devraient pour l’instant pas repartir à la hausse en raison de l’insuffisance des transactions.
Baisse des taux d’intérêt
La bonne nouvelle de cette fin d’année porte sur les taux d’intérêt en légère baisse continue depuis le milieu de l’année pour se fixer à moins de 3,5% en octobre 2024.
L’autre bonne nouvelle est l’octroi plus favorable des crédits en cette fin d’année.
« Nous avons constaté sur les mois de septembre et octobre 2024, une amélioration des taux de rendement des simulations sur tous les dispositifs par des taux de financement en légère baisse et par de meilleurs taux de ré-indexation des loyers » précise dans un communiqué Benjamin Deneux, Directeur Général du logiciel Topinvest.
L’immobilier survivra à la disparition du Pinel
Le marché semble s’adapter également à la disparition du Pinel. Si la réduction d’impôt Denormandie est de plus en plus plébiscitée, « nous avons observé une accélération des simulations LMNP de Janvier à Avril 2024 par tous les utilisateurs (banques, promoteurs, CGPI, plateforme de CGP, agences immo). Sur les quatre premiers mois de l’année, le LMNP était même le premier dispositif simulé, devant la Pinel. » rajoute Benjamin Deneux.
Un nombre de vente en voie de stabilisation
Malgré l’effondrement du marché du neuf, la baisse des ventes devrait se stabiliser pour atteindre 800.000 au 31 décembre 2024 selon la FNAIM soit une baisse de 8%, ce qui signifie que le marché de l’ancien et notamment de l’ancien réhabilité résiste mieux que prévu.
Les signaux sont donc au vert pour l’an prochain à moins que le PLF 2025 ne prenne le contre-pied de cette tendance…